Ce n’était pas la spécialité de ma grand-mère, mais celle de ma mère. Quand elle nous en faisait, tout l’appartement embaumait. Elle nous épluchait six belles pommes, des goldens pour mes petites sœurs et pour nous, des bonnes grosses qui restaient bien fermes. Elle avait un ustensile de cuisine qui en ôtait le cœur et les pépins en la perçant de part en part. Elle les posait dans un plat en pyrex allant au four.
Elle déposait dans le conduit ainsi libéré deux ou trois grains de raisins blonds, une ou deux amandes effilées et quand nous en avions un peu de noisettes concassées. Dans un petit bol, elle mélangeait deux cuillères à soupe de gelée de groseille ou de mûre, une de rhum et une pincée de cannelle.
Elle versait la mixture dans le conduit de chacune des pommes, les saupoudrait de sucre avant de les coiffer d’une noix de beurre.
Elle déposait dans le conduit ainsi libéré deux ou trois grains de raisins blonds, une ou deux amandes effilées et quand nous en avions un peu de noisettes concassées. Dans un petit bol, elle mélangeait deux cuillères à soupe de gelée de groseille ou de mûre, une de rhum et une pincée de cannelle.
Elle versait la mixture dans le conduit de chacune des pommes, les saupoudrait de sucre avant de les coiffer d’une noix de beurre.
Elle les mettaient au four une bonne demi-heure et lorsqu’elles étaient cuites, il fallait les laisser reposer un petit quart d’heure avant de les déguster. Inutile de dire qu’il était très difficile de manger des choux de Bruxelle dans l’odeur des pommes.
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