jeudi 18 novembre 2010

Froggy French Cuisses à la provencale

Les fêtes arrivent et maintenant que la cuisine française est à l’honneur dans le patrimoine de l’humanité, il vous faut être prête en toutes occasions à sortir le grand jeu et recevoir aussi dignement que vous en êtes capable. Cela suppose que vous ayez la possibilité de monter un repas dit « gastronomique » dans l’heure des fois que votre empoté de mari, grisé par l’arrivée sur nos table du beaujolais nouveau, n’invite toute sa hiérarchie à la « bonne franquette ». On sait très bien que cette « bonne franquette » se devra d’être la plus parfaite possible et ce dans le peu de temps dont vous disposerez une fois ses chaussettes mises à laver.

Je vous propose donc aujourd’hui l’un des fleurons de la cuisine française qui s’accorde fort bien des petites bourses et de la congélation. Ce qui vous permettra d’avoir à disposition tout le nécessaire. Il s’agit de cuisses de grenouilles à la provençale ou si vous avez le temps et la patience : Collier de cuisses de grenouilles à la Moustier.

Il faut compter environ par personnes :
- six à huit cuisses
- 1 tomate pelée
- 1 échalote
- 1/2 cuillère à soupe d’huile
- 1/2 gousse d’ail
- un peu de vin blanc (environ 10 cl par personne)
- du sel et du poivre.

La première étape va consister à déballer les cuisses qui lorsqu’elles sont congelées sont généralement emballées une à une afin d’éviter qu’elles ne s’amalgament. En principe, si vos cuisses ne sont pas trop vieilles, elles ne seront pas recouvertes de givre et vous n’aurez alors pas besoin de les sécher au papier absorbant.

La seconde étape consistera à concasser les tomates dans une grande poêle à paëlla avec une noix de beurre. On n’y jette l’échalote et l’ail finement hachés, un peu de thym et de laurier, du sel et du poivre. On laisse revenir deux à trois minutes avant de mouiller avec le vin blanc et retirer du feu.

La troisième étape dépendra essentiellement du niveau de raffinement que l’on souhaite donner à cette soirée. Entre potes, personnellement, je saute allégrement cette étape qui ne sert qu’à la présentation. Dans les deux cas, vous commencez par fariner légèrement les cuisses. Alors, là attention, plus vous en mettrez, plus cela se transformera en bouillie horrible à voir. Mais si vous en mettez trop peu, vous risquez de voir les cuisses s’attacher. Disons donc, un voile de farine. Si votre repas doit se transformer en quelque séance « prout-prout », nous soignerons la présentation en mettant en forme les cuisses. Dotez vous d’environ 40 centimètres de ficelle de cuisine et d’une aiguille à carder. Après, c’est de la couture, il faut piquer chaque cuisse par le bas du dos et les embrocher toutes ainsi. On noue les deux bouts afin d’obtenir une jolie rosace. On va fariner les deux côtés du « collier ».

Dernière étape : On va réserver les tomates dans un saladier et réutiliser la poêle sans la laver. On commence par y mettre l’huile qui va faire doucement frémir les arômes de tomate restant. On y jette les cuisses ou l’on pose délicatement la couronne. Lorsque l’un des côté à pris couleur, on retourne (attention, la couronne est à manipuler avec des spatules). Lorsque les deux côtés sont dorés, cela ne prends pas plus de cinq minutes, on verse les tomates dessus et l’on laisse mijoter environ cinq minutes à découvert.

Soit l’on présente dans la poêle, soit on fait glisser la couronne dans un plat de service directement avec sa garniture. On sert le tout avec un vin rouge frais et léger (beaujolais nouveau), soit avec un blanc fruité et très légèrement sucré(blanc de Cassis).

mardi 16 novembre 2010

Pommes au four micro-onde

Il n’y a pas si longtemps, je vous donnais la recette des pommes au four telles que les faisaient ma grand-mère. Comme il faut vivre avec son temps voici celle que me fait Claudine au micro-onde. Une recette spéciale diabétiques pressé. Il faut cinq minutes en tout, préparation comprise, pour obtenir un bon dessert à moindre cout et au gout presqu’aussi bon qu’autrefois.

Il faut compter une pomme par personne. Comme elle ne sera pas dorée, il vaut mieux l’éplucher. Si il s’agit d’une grosse Boskoop, il faut la couper en quatre, si c’est une petite reinette, on peut la laisser entière, mais une golden, en deux suffira. Il faut ensuite ôter les pépins et disposer la ou les pommes dans une barquette allant au four à micro-onde. On ajoute une cuillère à soupe d’eau par pomme quelque soit sa taille. On saupoudre d’un soupçon de cannelle en poudre, on couvre d’un film ou d’une cloche et l’on enfourne pour trois minutes à 750W.

Cela se mange sans faim. Bon appétit.

lundi 15 novembre 2010

Boosterblog


Je viens de trouver un nouveau site où référencer ce blog :

mardi 9 novembre 2010

Des Rougets au petit jaune


Rouget
Mise en ligne par jmvnoos in Paris

C’est en cette fin d’année que l’on trouve sur les étals des écaillers les rougets les moins cher aussi profitons en pour les accommoder comme dans le sud. Il faut compter pour cette recette un beau rouget par personne. Attention, je vous parle là de rougets rouges dits « rougets grondins » à ne confondre ni avec le rouget-barbet ni avec le grondin gris.
Si vous ne savez pas le faire, faites les écailler par le marchand. Il faut les vider et les laver soigneusement avant de les essuyer avec du papier absorbant et les disposer dans un plat allant au four. On les assaisonne avec du sel, du poivre, un peu d’herbes de Provence( Thym, laurier et romarin), une pointe d’ail et pour mouiller le tout, une cuillérée à soupe de Ricard par poisson. On va laisser le tout mariner une petite demie heure.
Pendant ce temps, on va faire revenir un petit oignon coupé en tranches fines par poisson dans une casserole avec une cuillérée à soupe d’huile par poisson, là encore. Lorsque les anneaux d’oignons sont transparents, on allume son four à température moyenne, ensuite, on verse l’huile et les oignons sur les poissons afin de les recouvrir.
Avant de mettre le plat au four pour environ vingt-cinq minutes, on les arrose avec le jus de deux citrons. Il va falloir servir directement dans le plat de cuisson aussi afin d’agrémenter votre plat, vous pouvez le parsemer de persil haché, de rondelles de citrons ou le flamber avec quelques gouttes de Ricard préalablement tiédies.

lundi 8 novembre 2010

Mousse aux Pêches


Peche
Mise en ligne par *Nicholle*

Je sais que ce n’est pas trop l’époque mais que diriez vous d’une mousse de pêche ?
C’est un petit dessert à servir bien frais et pour lequel il faut prévoir d’une à deux heures dans le haut du frigo.
Il vous faut une boite de pêches au sirop ou environ un kilo de pêches fraiches. Si vous avez opté pour des pêches fraiches, il faut les peler et les couper en petits morceaux avant de les mettre à cuire dans environ 4 ou cinq cuillères à soupe d’eau, le temps d’obtenir une sorte de compote.
Dans les deux cas, réduisez les en pulpe au mixer jusqu’à l’obtention d’une sorte de mousse auquel on ajoute cent grammes de sucre glace, une pincée de sucre vanillé et le jus d’un demi-citron. On mélange dans un saladier.
On va fouetter trois blancs d’œuf en neige ferme et les incorporer dans la préparation de pêche. Dans un autre saladier on va battre un petit pot de crème fraiche en chantilly.
Dans six coupes à glace, on va répartir la mousse de pêche et décorer avec la chantilly. On va ensuite placer les coupes entre une et deux heures dans le haut du frigidaire avant de servir.
Ah ! J’ai oublié de vous dire d’enlever les noyaux mais je pense que cela va de soi.